Albi conjugue avec harmonie, patrimoine et nature
Ville fleurie, distinguée par son label aux "4 Fleurs" et classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Albi accorde une attention prépondérante à son patrimoine végétal : des parcs aux jardins en passant par les fleurissements urbains mais aussi la protection des oiseaux et des mammifères, ou encore la préservation des insectes... La nature fait partie intégrante de cette ville empreinte d’histoire.
Une démarche d’embellissement réalisée en cohérence avec son patrimoine.
Citons par exemple, le Cloître Saint-Salvi mais aussi le jardin du Palais de la Berbie dont la palette végétale rend hommage au peintre albigeois Toulouse-Lautrec au travers d'un massif de rosiers qui porte son nom.
N’oublions pas le Parc Rochegude, un poumon de verdure au cœur de la ville d’une superficie de 4 hectares. A l’origine parc privé de l’Amiral Pascal de Rochegude, ce site est, comme le jardin du Palais de la Berbie, classé aujourd’hui « Jardin Remarquable ».
Des espaces de natures qui appartiennent en partie à l’espace public et dont les aménagements sont le fruit d’une volonté municipale et du travail des techniciens de la collectivité.
Nombre d'habitants : 51181
Département : Tarn
Distinction : 4 fleurs
Les parcs, jardins et loisirs de nature dans la commune
Jardin du palais de la Berbie
Le jardin du palais de la Berbie est installé dans l’espace si particulier que constituent les terrasses du palais épiscopal. Fermé par la courtine du XIVe siècle, il est le fruit de la transformation d’un lieu à vocation militaire et de la volonté de deux archevêques d’Albi entre 1687 et 1703, puis d’un remaniement aux XVIIIe et XIXe siècles. Enfin, au début du XXe siècle, sacrifiant au renouveau du jardin régulier alors en vogue, on choisit un dessin d’arabesques de buis de style régulier lorsque le palais reçoit les œuvres de Toulouse-Lautrec et que le jardin s’ouvre au public.
Le point le plus remarquable du lieu reste la relation visuelle entre le jardin et le paysage. En effet, le contraste entre la nature sauvage des berges du Tarn et l’austérité des murs de défense du palais de la Berbie est atténué par cet écrin de verdure coloré.
Par ses formes et ses couleurs, le jardin s’oppose à l’aplat monochrome des murailles et, appréhendé depuis l’esplanade en partie haute, constitue une surprise au débouché des hauts murs du palais, ainsi que depuis la galerie-promenade avec ses sculptures et la treille de vigne. Les broderies de buis sont garnies de fleurs en fonction d’une thématique annuelle et, sur le pourtour, les murs accueillent des petits arbustes et plantes basses, des hortensias côté sud et des rosiers grimpants côté galerie.
Parc Rochegude
Romantique et paysager, le parc Rochegude rassemble tout ce que peut contenir le parc privé d’un amateur féru de botanique à la fin du XVIII siècle et au début du XIXe siècle.
Ce parc urbain de 3,7 hectares, jardin public depuis 1886, est la création de l’amiral de Rochegude qui, dès 1787, y plante des essences rares.
Composé de deux parties distinctes s’articulant autour de l’hôtel Rochegude et séparées par une dépression naturelle, il est agrémenté de nombreuses essences d’arbres mais aussi d’essences locales.
Il compte quelques curiosités botaniques : laurier de Californie, magnolia de Yulan, virgilier, faux pistachier, oranger des Osages, chêne à feuilles de châtaignier. Actuellement, 350 arbres ont été inventoriés dont certains bénéficient d’une signalétique spécifique. Chaque année, de nouveaux sujets viennent compléter cette collection botanique.
Depuis plusieurs années, la requalification de certaines zones a permis de créer six nouveaux jardins à thème. Enfin, deux fois par an, en mai et en octobre, les 891 mètres carrés de massifs, corbeilles et longes sont fleuris par les plantes produites aux serres municipales.